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Du livre à la série : Fondation sur Apple TV+, l’adaptation qui craint déclin

Dernière mise à jour le 4 mars 2022

2021 aura été riche en adaptations de grands classiques littéraires de la science-fiction. Et de ce côté-là, il y en aura eu pour tous les supports ; Dune de Denis Villeneuve aura fait la joie des amateurs de grand écran, lorsque Fondation débarquait sur le SVOD de la marque à la pomme, Apple TV+. Immense épopée de la SF, regroupant, dans son inclusion exhaustive, l'essentiel de l'œuvre d'Isaac Asimov, aussi bien le cycle des Robots que celui de Fondation, cette œuvre excite l'imagination des lecteurs depuis trois quarts de siècle. Cette adaptation télévisée lui rend-elle honneur ? Faut-il en avoir peur, ou peut-on craindre déclin ? Dégun, oui.

Cette blague a reçu le prix du meilleur jeu de mots 2021 incrusté au sein d'une introduction de chronique TV. 

C'est quoi la (psycho) histoire de la série Fondation ?

Hari Seldon, grand mathématicien et créateur de la psychohistoire, n'est pas en odeur de sainteté dans l'Empire galactique. La faute, évidemment, à ses calculs ayant déterminé que, d'ici trois siècles, s'éteindrait cette autorité impériale, cédant la place à 30 millénaires de chaos.

Le scientifique assure qu'en créant une fondation sur une planète inhabitée, aux confins de la galaxie, cette période serait réduite à 1000 ans. Pour l'établir, il compte sur son fils adoptif, Raych, et une jeune femme ayant l'intuition des mathématiques, Gaal Dornick.

Alors que la communauté s'établit sur Terminus, la Fondation traverse sa première crise avec l'invasion d'individus venant de la planète Anacréon. Ceux-ci cherchent un moyen de combattre l'Empire après une attaque ayant tué la majorité des habitants. Pour défendre le projet de Hari Seldon, la gardienne Salvor Hardin va devoir compter sur son habileté au combat et sa prescience des évènements.

Sur Trantor, planète-cité impériale, l'empereur Cléon lutte contre des complots touchant à sa personne. Sa personne ? Pas exactement : cela fait des millénaires que Cléon Ier se clone, de génération en génération, afin qu'il y ait toujours trois représentants de sa personnalité.

Frère Aurore, Frère Jour et Frère Nuit représentent l'empereur en tant qu'enfant, adulte, et vieillard. Une façon de stabiliser la régence de la galaxie, qui va être discutée au gré du déclin annoncé par Hari Seldon.

Seconde base

Critique de la saison deux de Foundation sur Apple TV+

Était-ce une bonne idée d'adapter Fondation en série télévisée ?

Depuis des décennies, nombre de projets ont vu le jour concernant une adaptation de l'œuvre majeure d'Isaac Asimov. Pour la plupart, elles sont mortes dans l'œuf ; subsistent toutefois quelques essais, notamment à travers I, Robot, avec Will Smith, ou encore L'homme bicentenaire de Chris Columbus avec le regretté Robin Williams. Ces films étaient des adaptations ou inspirées par des nouvelles du grand écrivain de la SF.

Fondation Apple TV+ série
Fondation, une série de livres inadaptable pour une série TV inadaptée ?

Néanmoins, jamais le cycle de Fondation n'avait-il, jusqu'alors, eu les faveurs d'une transposition sur les écrans. La faute à un matériau de base jugé inadaptable. La doctrine de Hari Seldon, "la violence est le dernier refuge de l'incompétence", teinte chaque page des livres d'Isaac Asimov, prélude excepté.

Dans Fondation, les complots sont légion, les négociations perpétuelles, mais les affrontements inexistants. Comment alors délivrer une représentation suffisamment spectaculaire pour appâter les amateurs de Game of Thrones ou The Expanse ? Précisément en dénaturant l'œuvre originale.

Les avides lecteurs de Fondation, parmi lesquels votre humble serviteur, n'auront de cesse de manger leur chapeau avant de se raisonner. La série semble avant tout inspirée des livres, davantage qu'une adaptation au sens strict du terme. Toutefois, tout n'est pas à jeter, quand bien même certains choix frôlent le contresens complet.

Astuce

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Quels sont les défauts de Fondation, Seldon un spectateur amateur des livres d'Asimov ?

Adapter Fondation ne pouvait pas se faire sans heurt. L'œuvre est dense, très portée sur le dialogue, les négociations, et très peu sur l'action. Dune de Denis Villeneuve, transposition telle quelle d'un autre récit SF jugé inadaptable, laissait pourtant s'immiscer un semblant d'optimisme pour les lecteurs d'Isaac Asimov. Hélas, de nombreux défauts entachent la série TV Fondation, comme en attestent les lignes suivantes, rédigées par un grand amateur des livres de cette saga.

L'esthétique sans le charme, l'argent sans la maîtrise : un produit d'Apple suffisant ?

Fondation, dans son esthétique, est une série belle à se pâmer, mais décevante dans le même temps. Les effets spéciaux sont superbes, le budget affiché sur tous les plans, et pourtant, quelque chose est brisé. La réalisation reste d'un ennui constant, et rares sont les plans à susciter davantage qu'un vague haussement de sourcil.

C'est une redite, par rapport à ce que proposent les services de streaming au sein de leurs productions originales ; hormis peut-être Loki, sur Disney +, les séries à gros budget ne bénéficient pas de réelles idées de réalisation. Elles sont faites par des faiseurs, non des créateurs, et Fondation en est un exemple concret.

Plus encore, la banalité de l'esthétique de Trantor, censée être une ville-planète et dont les étages inférieurs, la densité et la complexité sont à peine esquissés dans la série, se retrouve également dans les propos.

Là où chaque secteur de la capitale de l'Empire est unique dans les livres, avec son lot de croyances et de problématiques, ici les complots inhérents à chacun ne sont pas même mentionnés.

Critique série TV Fondation Apple TV+
Loin d'être l'arc narratif le plus réussi, l'établissement de la Fondation à Terminus lasse en raison d'une réalisation générique au possible.

Pas de mention des Joranumites, par exemple, ce mouvement prônant la démocratie pour mieux exercer la tyrannie. Nulle évocation du secteur de Kan et son ancienne dynastie impériale qui rivalise d'ingéniosité pour reprendre le pouvoir. Quant à la nostalgie robotique de Mycogène, qui eut été pertinente ici, elle n'apparaît jamais non plus.

Il est parfaitement possible de concevoir qu'en tant qu'adaptation, la série ne pouvait pas décrire la complexité de Trantor. Elle aurait cependant mérité de mettre en avant des complots plus sophistiqués, intrigants.

Ici, chaque évènement lié à l'Empire galactique ou ses communautés de pouvoir, semble uniquement présent pour mettre en valeur les personnages au détriment d'un système sociétal en proie au déclin. D'une œuvre étudiant le collectif, Fondation, en format télévisé, devient profondément centré sur l'individu, en simplifiant à l'excès tout le reste.

Engrainage

Critique de la saison un de Silo sur Apple TV+

Comment faire un contresens de l'œuvre originale en adaptant Fondation ?

Fondation, c'est avant tout une histoire collective. La psychohistoire parvient à définir, selon des formules mathématiques complexes et différents facteurs sociaux et économiques, l'avenir d'une masse d'individus. Jamais cependant n'arriverait-elle à déterminer précisément le devenir d'une seule personne.

C'est la base même de l'œuvre littéraire d'Isaac Asimov, qui sera même l'enjeu de l'histoire lors de l'arrivée d'un personnage particulièrement marquant, sûrement introduit dans la seconde ou troisième saison de ce programme Apple TV+.

Dans l'attente que Le Mulet apparaisse dans la série télévisée, la première saison laisse abasourdi. D'un destin collectif, illustrant les péripéties d'un groupe d'hommes et de femmes réduit à l'essentiel, jusqu'à son développement pour faire office de nouvel Empire, l'adaptation met en avant des destins individuels et exceptionnels.

Gaal Dornick et Salvor Hardin en font les frais, érigées en héroïnes providentielles, dotées de capacités incroyables, là où le récit littéraire se faisait l'apanage de grandes figures s'émancipant grâce à des conditions collectives préalablement mises en place.

Chez AppleTV+, certainement pour servir le spectaculaire, le collectif est en berne, et l'individu prime. Il s'agit, en cela, d'un contresens complet du message prôné par Asimov au sein de ses livres. Le constat a deux conséquences ; d'une part, jamais n'y a-t-il autant de violence à l'écran que dans le livre.

Où est passée la maxime "la violence est le dernier refuge de l'incompétence", chère à la version littéraire de Hari Seldon ? D'autre part, il faut des comédiens et acteurs impeccables pour les incarner, au risque de déplaire.

Du choix des bons acteurs pour incarner le destin du nouvel Empire galactique

Si Hari Seldon (Jared Harris, dans la droite lignée de Terreur et Tchernobyl), Brother Day (peut-être le meilleur rôle de l'éclatant Lee Pace), et Salvor Hardin (Leah Harvey, la révélation de la série) s'en tirent avec les honneurs, les dents ne cesseront de crisser en entendant la voix off et les jérémiades d'une Gaal Dornick insupportable et en surjeu perpétuel.

Finalement, ces appréciations liées aux acteurs ne sont-elles pas le reflet des inégalités de traitement des différents arcs narratifs ? Lorsque la série se révèle sans idées sur Terminus, patine sévèrement dans le drama et la romance à la noix avec Gaal Dornick, elle trouve en revanche son dynamisme en restant sur Trantor. Les trois empereurs sont les maîtres du récit, et ses atouts numéro un.

Pire actrice de Fondation sur Apple TV+
J'aurais cette tête si je recevais le prix de la pire actrice de série 2021.

Les amateurs des romans ne pourront toutefois que grimacer en observant Eto Demerzel. Son rôle, fondamental au sein de l'ensemble des livres des Robots, de l'Empire et de Fondation, laisse perplexe quant à son traitement.

Ses agissements sont tous finalement rationnels, compte tenu de ce que souhaite réellement le personnage, néanmoins son hyperémotivité finale, lors de la dernière scène, va à l'encontre de la philosophie des Robots... et de la loi Zéro, prônée par Giskard et ce bon vieux R Daneel Olijaw. Malheureusement, on ne peut trop en dire sans risquer de spoiler les prochaines saisons de la série.

Le devrait-on, afin d'empêcher les spectateurs de gaspiller leurs temps à regarder cette adaptation pas franchement folichonne ? Et bien, tout dépend : comme dans toute chose, y compris le porridge de ma grand-tante Hortense, il y a du bon et du mauvais. Les aspects négatifs ont été traités, mais que retenir de positif au sujet de Fondation, mouture TV ?

Des motifs d'espoirs : après une première saison chaotique, les Fondations pour une grande saison 2 ?

La série d'Apple TV+ n'est pas non plus sans qualités. Celles-ci sont dues, étrangement, à des choix tranchant avec l'œuvre originale. De là à dire qu'il aurait mieux valu ne pas adapter cette série de livres, mais créer une nouvelle licence, il n'y a qu'un parsec à franchir. Hyperespace, nous voilà !

À lire aussi : les bons plans pour des séries pas chères.

A-t-on Trantor que ça d'adapter Fondation aux exigences de 2021 ?

L'un des plus grands reproches adressés à l'œuvre originale et littéraire de Fondation reste son sexisme latent. Rares sont les femmes à apparaître au cours de la première moitié du cycle, écrite par Asimov dans les années 50. En 2021, le constat aurait eu du mal à passer, et Apple TV+ a senti la nécessité de transformer plusieurs personnages pour se plier aux souhaits du public contemporain.

De fait, Gaal Dornick, mais également Salvor Hardin, voire, dans une moindre mesure, Eto Demerzel, sont devenus des femmes pour cette adaptation. Faut-il crier au wokisme, comme l'ont fait bien des lecteurs de l'œuvre originale ?

Pas tout à fait ; lorsqu'Asimov écrit les trois premiers livres de Fondation, il est lui-même un jeune homme, dans un mariage de convenance, très en phase avec une époque que l'on peut juger plus misogyne par rapport aux mentalités actuelles.

Fondation : le personnage de Salvor Hardin
L'actrice incarnant Salvor Hardin tire son épingle du jeu.

Néanmoins, dans son écriture, a posteriori, des préquelles à Fondation, particulièrement dans Les Robots et l'Empire, Prélude à Fondation et l'Aube de Fondation, Asimov met davantage en scène des personnages féminins forts.

De Gladia Solaria à Dors Venerabili, en passant par Manella Dubanqua ou Wanda Seldon ; l'écrivain n'hésite plus à valoriser des femmes ayant un caractère affirmé, des capacités physiques impressionnantes et pouvant se montrer bien plus intelligentes que les hommes.

La critique attribuée au prétendu wokisme de l'adaptation d'Apple TV+ n'a donc pas lieu d'être. Nul doute qu'Isaac Asimov, ayant redécouvert l'amour à la moitié de sa vie, cette fois-ci en toute liberté de conscience, aurait lui-même écrit bon nombre de personnages en tant que femmes plutôt qu'hommes.

Derrière Fondation, les bases pour une série bien plus intéressante avec des bonnes idées à l'Apple

Si Fondation possède des défauts, il en est un qui ne pourra que faire pousser bon nombre de soupirs aux spectateurs. Comme vu auparavant, les arcs narratifs sont très loin d'être égaux, aussi bien en intensités qu'en idées de mise en scène.

Paradoxalement, ce qui se trame sur Terminus paraît forcé, tout comme le devenir de l'horripilant personnage qu'est devenu Gaal Dornick, n'apparaissant pourtant que dans le prologue du premier livre originellement.

Néanmoins, pour les besoins de cette adaptation, deux idées inédites font leur apparition. La première, ce sont les dommages causés à l'esprit lorsqu'un individu perçoit le spectacle donné par un voyage en hyperespace. L'idée est, pour le moment, mal exploitée, mais citée à de nombreuses reprises. Sur le papier, enfin, le papier du script, elle demeure intéressante.

Là où la série SF d'Apple TV+ trouve sa meilleure idée, c'est indéniablement dans le clonage de l'Empereur Cléon I. Ses différentes versions, et les conspirations qui en découlent, sont le meilleur aspect de Fondation en version télévisuelle.

Porté par un Lee Pace des grands jours, le rôle de Cléon adulte marque pour le meilleur. Tour à tour touchants, stratèges, et glaçants, l'Empereur et ses versions alternatives inspirent de très bons sentiments aux spectateurs.

Ces idées originales auraient mérité d'être mieux exploitées, voire d'avoir droit à leur propre série. Une pensée point alors : Fondation aurait-elle pu être un meilleur programme si elle n'avait pas du tout été une adaptation ? Quand on voit le potentiel de ces deux idées, et l'avidité des scénaristes à les mettre en valeur au détriment de ce qui se trame sur Terminus, il n'y a aucun doute à avoir.

Que retenir de la saison 1 de Fondation pour le SVOD Apple TV+ ?

L'annonce de l'adaptation de Fondation s'est faite peu de temps après la création du nouveau SVOD Apple TV+. Comme chacun le sait, la firme de Cupertino a de l'argent à revendre, et cherche à sciemment l'investir.

Les iPhone, iPad et autres montres connectées consolident ses bilans financiers en créant l'évènement chaque année ; toutefois, cet effet de buzz tend à se tarir. Les financiers d'Apple, sentant le déclin survenir (tiens donc), ont ainsi axé les développements futurs de l'entreprise vers les services.

Parmi ceux-ci, Apple TV+. Forts d'une poignée de titres portée par des célébrités appréciées, le service de streaming par abonnement avait besoin d'un véritable produit d'appel pour susciter l'envie et, à terme, l'adhésion du grand public.

Ted Lasso, See, The Morning Show ou encore Servant plaisent mais restent confidentiels, du moins dans l'Hexagone. Pour concurrencer Netflix, Prime Video ou Disney+, Apple a débloqué ses fonds pour Fondation.

Cléon dans la série TV Fondation - critique
Les trois versions de l'Empereur Cléon I, grandes réussites de cette adaptation.

Indéniablement, le budget est là. Certains plans, dès l'entame de la série, laissent pantois. L'espace est superbe, magnifié par les images des divers réalisateurs se succédant derrière la caméra. Le générique est également travaillé à tout point de vue, dans la veine de ce que proposent les séries premium depuis Game of Thrones ou His Dark Material. Belle à se pâmer, donc, Fondation n'en demeure pas moins sans charme.

En effet, rares sont les plans réellement réfléchis avec un souhait d'induire autre chose qu'une tartine d'argent à l'écran. La réalisation reste générique, sans idées, et c'est là l'un des premiers défauts du programme. La série, pour sa part, subit des inégalités de traitement du récit selon les pans abordés.

Les plus

  • Lee Pace, superbe acteur qui tient un rôle à sa dimension
  • Un budget dispendieux s’affichant à l’écran
  • Certains choix originaux très intéressants.

Les moins

  • Gaal Dornick, insupportable
  • Un contresens complet du message de l’oeuvre littéraire
  • Une réalisation sans idée, bien loin de ce qu’on pouvait attendre avec un tel budget.
0/10

Le mot de la fin

Fondation, la série évènement d'Apple TV+, n'est pas une adaptation de la série d'Isaac Asimov, mais inspirée par celle-ci. Elle souffre ainsi d'un contresens complet du message original, puissant et symbolique, qui fait de cette transposition sur petit écran un récit très commun pour renforcer l'aspect spectaculaire.

Si certains acteurs, Lee Pace en tête, permettent de supporter les dix épisodes de l'adaptation, d'autres aspects de la série plombent réellement l'envie d'aller au bout de Fondation. Derrière, toutefois, se trouve le matériau pour une série réellement intéressante, sans lien réel avec l'œuvre d'Isaac Asimov. Quel dommage qu'Apple n'ait pas voulu créer une licence à part, sans lien avec les livres. Elle ne s'en serait que mieux sortie.

En l'état, mieux vaut lire tout le cycle de Fondation de manière exhaustive, avec le cycle de Robots et celui de l'Empire galactique. Le spectateur, devenu lecteur, n'en sortira que grandi, lorsque cette adaptation reste attachée à une forme de médiocrité qui provoquera soupirs et lassitude.

À propos de l'auteur

Solan
A passé un nombre indécent d’heures sur Rocket League pour finalement être Grand Champion. Préfère poster des bons plans aériens depuis.

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Prolongations

Si vous avez aimé l'adaptation TV de Fondation, il est temps de regarder des programmes de qualité.

  • Game of Thrones
  • The Expanse
  • His Dark Material
  • Servant (pour rentabiliser Apple TV+)
  • lire les livres d'Isaac Asimov.

Zack a dit

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